D’aucuns s’inquiètent de ce que mon blog pourrait choquer les nenfants. Aucun risque : tous les logiciels de contrôle parental sérieux rencontrant des termes comme " évêque " ou " Benoît XVI " bloquent l’accès aux présentes pages dont le contenu doit nécessairement être de nature à heurter la sensibilité des plus jeunes.

Quand bien même un nenfant s’égarerait dans ces pages, il ne trouverait que révérence envers les aînés, contenu éducatif et scientifique de bonne tenue, respect des valeurs. Pas comme ici.

Chez Knitspirit, avec la complicité de puissants lobbies, ils veulent faire rire avec le tricot. Si. Allez voir si vous ne me croyez pas.

Mais le tricot c’est sérieux. C’est du sang, de la sueur et des larmes, comme l’écrit Winston Churchill en 1943 dans ses Mémoires, après avoir terminé une très longue écharpe au point mousse.

On raconte ainsi que pendant la conférence de Yalta, Churchill –encore lui – et Roosevelt se sont entendus pour refuser d’expliquer à Staline leur technique de montage tricoté. La rancœur de Staline contre les dirigeants occidentaux est manifeste (voir document ci-dessous) : la guerre froide est déjà en germe.

Et sur le document encore plus ci-dessous, de Gaulle explique à Yvonne comment couper le fil avant de le rentrer.

Donc le tricot ne prête pas à rire et je refuse de m’associer à une entreprise de dénigrement par la rigolade de ce qui a fait des démocraties occidentales ce qu’elles sont aujourd’hui au prix de trop nombreux sacrifices dont on ne sait même pas exactement combien ils ont coûté et à qui. La jeune génération de bloggeuses ne peut avoir connaissance de ces aspects trop souvent occultés par les tenants d'une histoire officielle qui ne professent à l'endroit du point envers que méprisage et sous-estimation. C'est à son intention que je me suis attelée voilà près de 20 ans à la rédaction de "Tricoter l'histoire du XX° siècle : un patron avec schémas détaillés et nombreuses explications très claires en couleurs" dont les présents documents et anecdotes sont extraits.

Voilà. Une souscription en faveur de la publication de cet ouvrage à compte d'auteur sera bientôt lancée ici même, alors ne faites pas déjà semblant de ne pas être au courant.

PS : on l'aura compris, la petite fille à qui un soldat courageux au péril de sa propre vie et au méprisage du danger évite in extremis d'avoir les cheveux coupés par le Général n'est autre que quelqu'un qui n'est pas l'auteur de ces lignes, qui est en fait beaucoup plus jeune que ça, faut pas croire.